plantations de pommiers dans un verger
Verger

La création d’un verger de A à Z

Vous avez acheté un grand terrain doté d’un fort potentiel ou vous souhaitez tout simplement exploiter le petit espace derrière votre maison, mais ne savez pas quoi faire. Pourquoi ne pas vous lancer dans la plantation d’arbres fruitiers ? C’est non seulement un excellent moyen de déguster de bons fruits frais, mais cela permet également d’augmenter vos sources de revenus, sans citer le magnifique paysage qu’il peut vous garantir. Si l’idée vous intéresse, lisez cet article.

Détermination du type de verger à créer et des critères spécifiques

Déterminer le type de verger à mettre en place dépend en grande partie de la superficie des espaces disponibles ainsi que du développement des arbres fruitiers à planter. Pour un terrain relativement vaste, le pré-verger serait le choix parfait. Par contre, si vous manquez de place, il vaut mieux opter pour un petit verger. Pour ce faire, les arbres fruitiers seront plantés en pot sur le balcon, sur la terrasse ou dans un coin du jardin.

Il y a également le verger bio si vous mettez en priorité la préservation de l’environnement et votre santé. Le verger conservatoire convient si vous avez pour but d’assurer la pérennité des variétés d’arbres fruitiers locales. En outre, il faut tenir compte des critères spécifiques à la zone d’implantation du verger. En d’autres termes, vous devez vous assurer que la région dans laquelle vous souhaitez créer un verger est propice aux espèces d’arbres fruitiers de votre choix.

Pour ne pas être déçus du développement et de la fructification des arbres de votre verger, mieux vaut demander des conseils à votre pépiniériste. Vous pouvez également examiner les arbres fruitiers du jardin de votre voisin ainsi que les variétés cultivées en production commerciale dans votre région. Par ailleurs, vous devez prendre en compte votre disponibilité à vous occupez de votre futur verger. Il va falloir les entretenir correctement : tailler, arroser, amender, traiter.

À retenir : La période de repos végétatif est la meilleure période pour planter des arbres fruitiers, ce qui correspond à la période allant de la fin novembre à fin mars. Quoique, la réalisation des trous de plantation doit se faire à l’avance. Pour ce qui est de la distanciation entre les jeunes arbres plantés en pâturage, réservez 5 à 6 m sur la ligne et 6 à 7 m entre les lignes.

Choix des arbres fruitiers à planter et de l’emplacement du verger

Choisir l’emplacement du verger dépend du type d’arbre fruitier à planter. Autrement dit, si le projet de création d’un verger sera mis en œuvre dans votre jardin ou dans un espace peu étendu ou en ville, les variétés d’arbres fruitiers auto-fertiles sont les plus recommandées. En revanche, si le verger sera installé dans un grand pâturage, choisir des variétés qui ne sont pas auto-fertiles ne posent pas de problème.

Pour la vigne ou le kiwi par exemple, une plantation près d’une tonnelle ou de la pergola peut être une bonne idée. Cela leur apporte en même temps un appui et un ombrage. Sinon, l’installation de dispositifs d’appui reste indispensable même si le verger sera créé dans un vaste espace. Quant aux pommiers et aux poiriers, vous pouvez les planter le long des murs. Pour optimiser les espaces dédiés à la création du verger dans le jardin, remplacez les arbres d’ornement par des arbres fruitiers.

Dans tous les cas, les arbres fruitiers ont besoin d’azote, de magnésium, de phosphate, d’oligoéléments et de potasse pour bien s’épanouir. Ainsi, pour connaître les apports manquants dans le sol, qui correspond, en l’occurrence, au futur emplacement du verger, nous vous conseillons d’utiliser un kit d’analyse pH ou de solliciter les services d’un spécialiste en analyse du sol. À noter qu’un pH entre 6,5 et 7 convient à la plupart des types d’arbres fruitiers.

Par ailleurs, le verger doit être aéré, mais à l’abri du vent, ensoleillé ou mi-ombragé. Évitez de créer votre verger dans une vallée encaissée, car c’est un endroit propice à l’air froid, d’autant plus que l’eau risque d’y stagner en hiver. Il en est de même pour les emplacements à proximité de chênes. Pour cause, les chênes risquent de limiter le développement des jeunes arbres fruitiers.