L’horticulture est un domaine de l’agriculture à qui on doit en particulier bons nombres de choses. C’est elle qui se charge de la production des plantes servant à la décoration des lieux publics et des produits maraîchers. Découvrez dans cet article trois formes d’initiation à ce secteur d’activité porteur d’emploi.
Se former en autodidacte en horticulture dans votre domicile
L’une des manières les plus basiques pour s’initier à l’horticulture est de s’appliquer chez soi. Cette forme d’apprentissage autodidacte ne requiert pas en soi de connaissances techniques trop poussées. Il vous faut simplement appeler un spécialiste des espaces verts pour avoir des plants pour votre pépinière. Mais bien avant, il faudra disposer d’un investissement raisonnable pour démarrer. Au minimum de quoi s’acquérir 200 plants et du terreau.
La seule limite avec l’apprentissage autodidacte est qu’il demande plus de temps et de sacrifices. Il faudra en effet développer des talents d’observateurs pour déceler les problèmes pouvant mettre en péril la croissance des cultures. Plus encore, on devra être en mesure d’innover en découvrant des solutions efficientes pouvant résoudre les problèmes soulevés. Après tout, tous les cas de figure de complications ne sont pas tous résolus.
Toutefois, il vous sera utile d’appliquer tout au moins les recommandations des professionnels horticulteurs déjà en activité dans le domaine. Leurs enseignements peuvent se retrouver dans des livres en vente à la librairie ou sur des forums internet. Outre mesure, vous pouvez toujours demander par moments l’assistance d’un spécialiste de votre localité pour une évaluation régulière des plantations.
Se former dans un centre de formation agréé
La seconde alternative fiable pour faire ses débuts en horticulture est de solliciter une formation technique dans un lieu de savoir. L’avantage ici, est que vous bénéficiez en plus des cours théoriques des séances expérimentales régulières sur de vastes chantiers. Pour votre suivi et votre amélioration, il est évident que vous ne pourrez bénéficier mieux ailleurs.
Pour ce qui est du choix du centre de formation, la prudence doit être de mise au regard de la panoplie d’offres existantes. Faites donc diligence en menant en amont des recherches sur internet pour identifier quelques prestataires jouissant plutôt d’une bonne notoriété. Mettez aussi votre entourage à contribution pour vite boucler cette tâche qui se révèle parfois épuisante. Cependant, veuillez insister sur le fait que le centre de formation soit proche de votre localité pour faciliter les déplacements.
La formation au métier d’horticulteur peut vous conduire à obtenir plusieurs sortes de parchemins. On fera allusion dans un premier temps au CAPA production horticole et au BEPA travaux horticoles ; tous deux diplômes de niveau V. D’un autre côté, vous pouvez aussi décrocher un baccalauréat en option productions horticole. Celle-ci peut être complétée par un BTSA deux ans après l’acquisition du diplôme. Avec toutes ces possibilités, des opportunités d’emplois se présenteront à foison.
S’inscrire en tant qu’apprenant chez un horticulteur professionnel
Si vous trouvez trop contraignante l’idée de vous former en autodidacte ou dans un centre de formation, une autre solution se présente. Il est tout à fait possible de se former en tant qu’apprenti dans le champ d’un horticulteur professionnel en activité. D’ailleurs, cette option est plus conseillée aux personnes en âge avancé ou non instruite par l’éducation formelle.
L’assimilation des notions est pratiquement identique au cas des formations reçues dans les lieux de savoirs. Seulement, vous n’aurez pas ici la chance de bénéficier d’un cours théorique bien avant de vous appliquer. C’est malheureusement le côté néfaste de la formation sur le tas.
Cependant, au-delà de tout ce qu’on pourrait se faire à l’idée, cette forme d’initiation présente bien de privilèges. Vous aurez en effet le temps de vite assimiler les notions puisque vous serez régulièrement en contact avec les réalités du terrain. Aussi, vous allez bénéficier de quelques techniques archaïques, mais bien efficaces pour accroître en peu de temps le rendement des cultures.